mercredi, novembre 7, 2018

La science du mal des transports (et comment l’éviter)

Explication mal des transports

Une route cabossée, des virages serrés, un trajet qui n’en finit plus… Le seul fait d’y penser vous retourne le ventre. Presque tout le monde éprouve le mal des transports au moins une fois dans sa vie, et tout le monde est d’accord pour dire que ce n’est pas une expérience plaisante.

L’étude Euro Car Parts a révélé que plus de 50 % des interrogés souffrent régulièrement du mal des transports. Une manière bien désagréable de commencer ou finir un voyage. Nous avons parlé avec le docteur et auteur Dr. Sarah Brewer pour découvrir à quoi exactement correspond ce malaise et comment le prévenir.

Qu’est-ce que le mal des transports ?

Nous avons tendance à attribuer le mal des transports principalement aux voyages en voiture, mais en réalité, n’importe quel moyen de déplacement peut déclencher ce malaise. Comme le Dr. Sarah Brewer l’explique, le mal des transports survient lorsque les cellules détectrices de mouvement de l’oreille interne sont sujettes à une stimulation excessive et envoient un message au cerveau en contradiction avec le degré de mouvement détecté par les yeux.

 

Elle continue en expliquant que le risque d’éprouver le mal des transports est particulièrement grand lorsque l’on voyage dans un espace clos comme une voiture, dans lequel on a tendance à se focaliser sur des objets situés à l’intérieur du véhicule. « Vos yeux disent à votre cerveau que votre environnement est immobile, mais votre système vestibulaire vous transmet le message inverse. Lorsque vos yeux détectent et analysent clairement le mouvement (comme à vélo ou sur une piste de ski, par exemple), celui-ci ne déclenche en général pas de malaise. »

 

Personne n’est complètement à l’abri du mal des transports, mais certains y sont davantage sujets que d’autres. Nous étions curieux de savoir pourquoi, et le Dr. Brewer nous a informés que cela pouvait être dû au degré de symétrie entre l’oreille gauche et l’oreille droite de chaque individu. Les enfants de plus de 10 ans ont tendance à y être confrontés plus souvent que les plus jeunes, dont les connexions nerveuses ne sont pas encore entièrement développées.

 

Quant aux symptômes du mal des transports, les plus fréquents étaient la nausée (66 %), des vomissements (31 %), des vertiges et un malaise général (30 % pour les deux). Les autres symptômes varient des bouffées de chaleur à la pâleur, en passant par les maux de tête et un inconfort général.

Prévenir le mal des transports

 

Prévenir le mal des transports est beaucoup plus efficace que d’essayer de traiter les symptômes une fois ceux-ci installés. Évitez les malaises en suivant les conseils du Dr. Sarah Brewer.

 

  1. Prendre le bon médicament

Mal des transports - médicament

Prévenir le mal des transports est beaucoup plus simple que de l’arrêter une fois qu’il a commencé. Prendre un médicament avant votre voyage peut aider à prévenir l’installation des symptômes du mal des transports. Dr Sarah Brewer recommande de prendre un antihistaminique « 2 heures avant le voyage ». Parmi les antihistaminiques en vente en France, vous pouvez essayer Dramamine, Nausicalm, Nautamine, Mercalm. La susceptibilité au mal des transports devrait être diminuée pendant 8 heures environ. Attention, cependant : ce type de médicament provoque souvent une somnolence.

 

« Si vous vous sentez déjà mal, » conseille le Dr. Brewer, « vous pouvez sucer le médicament au lieu de l’avaler tout rond, pour un effet plus rapide. »

 

Pour ceux qui penchent davantage vers une option plus naturelle, elle suggère « des comprimés au gingembre ou le port d’un bracelet d’acu-massage. »

 

  1. Bien manger avant le voyage, mais léger

Prévenir le mal des transports

Voyager le ventre vide peut aggraver le mal des transports, donc assurez-vous de manger un repas léger 45 à 60 minutes avant de partir. Si vous embarquez pour un voyage particulièrement long, le Dr. Brewer vous conseille de prendre des en-cas faibles en graisse et acide. Il est bien trop tentant de s’arrêter à une station-service et d’acheter des en-cas plaisants, mais bien trop riches. Or, les aliments gras sont connus pour aggraver ou même causer le mal des transports. Les aliments épicés peuvent également déranger les voyageurs.

 

Il est aussi conseillé d’éviter de boire de l’alcool qui engendre la déshydratation et agit comme un diurétique, ce qui ne ferait qu’aggraver la gêne.

 

  1. Choisir le siège stratégique

Mal des transports solutions

Sachant que deux cinquièmes de la population (39 %) disent éprouver davantage le mal des transports lorsqu’ils voyagent dans le sens inverse de la marche et qu’à peine moins d’un tiers (31 %) ressentent des symptômes tels que la nausée et des vertiges lorsqu’ils sont assis à l’arrière d’une voiture, l’endroit où vous êtes assis durant le trajet peut avoir un grand impact sur votre bien être.

 

Si cela est possible, proposez-vous pour conduire. Les conducteurs ont moins de chance de souffrir du mal des transports car ils sont concentrés sur l’extérieur et la route, et non l’intérieur de la voiture. Bien entendu, le Dr. Brewer précise que si vous conduisez, vous devez ne prendre aucun médicament qui provoque des somnolences au préalable.

 

Les passagers sujets au mal des transports devraient toujours s’asseoir à l’avant quand cela est possible. Quant aux enfants, utilisez un siège auto adapté afin qu’ils puissent regarder par la fenêtre.

 

Si vous prenez l’avion, choisissez les sièges proches des ailes. Si vous voyagez en bus, trouvez un siège entre les roues, au centre – là où le mouvement est le plus atténué.

 

  1. Prendre une bonne bouffée d’air

PRendre l'aire pou réduire le mal des transports

Un air chaud et étouffant peut rendre le mal des transports bien pire, donc ouvrez les fenêtres dès que vous le pouvez. Laisser circuler l’air frais contribue à réduire les symptômes.

 

Les vapeurs de carburant et odeurs fortes, parfum, nourriture ou autre, ont plutôt tendance à engendrer un malaise. Essayez de maintenir l’air de votre véhicule aussi neutre que possible.

 

  1. Ne pas lire dans la voiture

Eviter de lire pour éviter le mal des transports

Dans notre enquête, lire dans la voiture est apparu dans les premiers facteurs qui déclenchent le mal des transports. Se focaliser sur un objet à l’intérieur de la voiture donne la nausée, que ce soit lire un livre, regarder une carte ou regarder un smartphone.

 

Au lieu de regarder à l’intérieur du véhicule, fixez votre regard à l’extérieur, sur l’horizon. Pour aider les plus jeunes enfants durant les voyages, pourquoi ne pas télécharger un livre en ligne ou un podcast.

 

  1. Se dégourdir régulièrement les jambes

Solution contre le mal des transports

Ne restez pas en position assise durant tout le trajet : prévoyez de faire des pauses pendant le voyage, pour pouvoir marcher et étirer vos jambes. En plus, vous prendrez l’air frais par la même occasion.

 

Quelle que soit votre prochaine destination, ne laissez pas le mal des transports vous gâcher le trajet. Grâce aux conseils du Dr Brewer, vous pouvez désormais envisager les choses plus sereinement. Pour les actualités purement auto, continuez à suivre le blog d’Euro Car Parts régulièrement.

 

 

 

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